L’année 2017 a débuté avec une vague de froid entraînant des pics exceptionnels de consommation électrique, suivie par une nouvelle alerte aux particules fines entraînant une restriction de la circulation, partout en France. Cette situation, loin d’être inédite, amène à s’interroger sur nos modes de transport et de consommation pour les prochaines années – le transport et le chauffage par combustion expliquant en grande partie ces épisodes.
Dans ces conditions, l’utilisation de l’hydrogène, vecteur énergétique non polluant, pour le transport et le chauffage permettrait de réduire considérablement les émissions de particules liées à nos modes de consommation.
Sans forcément pousser la solution hydrogène, les grandes villes adoptent de plus en plus des plans anti-pollution luttant ainsi contre la pollution atmosphérique :
La ville de Paris s’est lancée en 2016 dans un plan ambitieux visant à interdire le diesel d’ici 2025 et a instauré début 2017 un système de vignettes pour limiter la circulation lors des épisodes de fortes pollution. Fin décembre, la ville de Lyon, elle, expérimentait pour la première fois la circulation alternée.
L’usage de véhicules électriques peut être une solution employée pour lutter efficacement contre les émissions de particules fines dans le secteur du transport.
Néanmoins dans les périodes de vagues de froid où les producteurs d’électricité répondent difficilement à l’augmentation de la demande, les véhicules 100% électrique risqueraient de provoquer une surtension du réseau entraînant de nombreuses coupures d’électricité. La solution véhicules hybride hydrogène semble donc s’imposer d’elle-même pour le futur du transport.
L’hydrogène dans l’aviation – une première en Allemagne
En septembre dernier, l’aéroport de Stuttgart dans le Land du Baden-Württemberg (Allemagne) accueillait des essais du premier avion quatre places alimenté exclusivement en hydrogène – d’autres initiatives industrielles sur l’usage de piles à combustible dans l’aviation avaient déjà été menées par Boeing, Airbus et Safran.
Baptisé HY4, l’avion est issu d’un projet collaboratif entre plusieurs industriels, dont l’entreprise Hydrogenics pour la conception de la pile à combustible et Pipistrel pour l’assemblage du fuselage. Ce prototype permet de parcourir des vols sur des distances allant jusqu’à 1500 km à des vitesses moyennes de 145 km/h.
Outre ce projet, visant à termes à déployer des avions de lignes régionaux utilisant la propulsion hydrogène, le transporteur low-cost Easy-Jet a également annoncé des tests autour d’un système hybride reposant sur l’utilisation d’une pile à combustible pour valoriser l’énergie libérée lors du freinage.
D’après le transporteur, cette solution permettrait de réduire la consommation de sa flotte de 50 000 tonnes de carburant par an.
La révolution ferroviaire grâce aux piles à combustible
Si l’aéronautique s’intéresse à l’hydrogène, le secteur ferroviaire n’est pas en reste. En septembre dernier, le Coradia iLint, le premier train propulsé à l’hydrogène, a été présenté au salon Innotrans de Berlin – le plus grand salon du secteur ferroviaire.
Possédant une autonomie de 600 km et roulant à une vitesse moyenne de 140 km/h, il répond aux nouvelles demandes des pays pour des trains « zéro émission », permettant ainsi de pallier au manque d’électrification dans le réseau ferroviaire.
A propos d’H2SYS – concepteur de groupes électrogène pile à combustible
H2SYS est une Spin-Off – une entreprise de le issue d’un laboratoire de recherche sur les systèmes pile à combustible.
Elle conçoit des générateurs électriques et des groupes électrogènes utilisant des piles à combustible.
Spécialiste des technologies de l’hydrogène, H2SYS vous informe des actualités du marché et des projets liés à l’hydrogène, en France et à l’étranger.
Si vous êtes intéressé par l’utilisation de l’hydrogène pour alimenter vos appareils électriques, ou désirez des informations sur les technologies, vous pouvez contacter l’équipe en envoyant un message à l’adresse : info@h2sys.fr